L’intolérance au gluten, le mal du siècle ?
Un nouveau fléau
Depuis quelques années, l’intolérance au gluten est un sujet qui revient régulièrement sur le devant de la scène, dans les médias ou dans les conversations quotidiennes.
Il faut dire que le sujet prête à polémique entre les partisans du lobby céréalier et les nutritionnistes, ces derniers pointant ses méfaits pour la santé et l’équilibre énergétique du corps humain.
Le gluten est un mélange de protéines et d’amidon contenu dans la plupart des céréales. On le retrouve dans une multitude d’aliments, notamment ceux à base de farine de blé comme les pâtes et le pain. Il est également fréquemment utilisé par l’industrie alimentaire et se dissimule dans de nombreux produits de consommation courante, parfois sous des dénominations différentes.
Il se divise en deux groupes de protéines : les prolamines et les gluténines. Ce sont les premières qui sont responsables de la maladie cœliaque, forme sévère d’intolérance au gluten. Depuis quelques années, ce mal semble gagner une partie croissante de la population.
Parmi les céréales causant les troubles les plus remarqués chez les personnes souffrant d’intolérance au gluten, citons principalement :
- le blé,
- le seigle,
- l’orge,
- l’avoine,
- l’épeautre.
L’évolution sociétale et les techniques modernes de fabrication des aliments par les grandes multinationales de l’alimentation constituent une explication plausible du phénomène. Alors que, pendant des millions d’années, les hommes ont consommé une nourriture naturelle facilement assimilable par l’organisme, les enzymes digestives semblent incapables d’accomplir leur fonction de dégradation.
Fabriquée à base de produits riches en blé (pain, sandwichs, burger, les pâtes, pâtisseries) et en macromolécules nouvelles (contenues dans les détestables OGM), l’alimentation contemporaine semble inadaptée au fonctionnement des catalyseurs naturels de l’organisme qui permettent une bonne digestion de la nourriture et le maintien de son équilibre énergétique.
Née de techniques promues par le secteur de l’agroalimentaire industriel, la modification artificielle et exagérée des molécules constitutives des céréales rend en effet de nombreuses préparations culinaires inassimilables par le système digestif, engendrant un effet toxique sur le corps humain.
La santé et l’équilibre énergétique en danger
Maladie du tube digestif se développant sous la forme d’une inflammation de l’intestin grêle, l’intolérance au gluten est semblable à une réaction qui empêche l’absorption correcte des nutriments, minéraux et vitamines. Si la maladie cœliaque ne touche environ que 1% de la population sous sa forme la plus violente, la sensibilité au gluten toucherait 10 à 30 % des individus, ce chiffre connaissant un accroissement régulier.
L’excès de produits à base de céréales induit une saturation de l’organisme, un déséquilibre énergétique et des symptômes courants et bénins parfois difficiles à mettre en relation avec une sensibilité ou une intolérance au gluten :
- ballonnements,
- constipation chronique,
- colon irritable,
- problèmes digestifs,
- diarrhée,
- douleurs abdominales,
- fatigue persistante,
- manque d’énergie ou désordres de l’équilibre énergétique,
- stress,
- amaigrissement,
- perte d’appétit,
- anémie due à un faible taux de fer dans le sang,
- etc.
Malheureusement, la partie de la population qui souffre de ces petits maux divers n’a pas forcément conscience de son intolérance, même légère, au gluten. À long terme une baisse d’énergie significative oblige l’organisme à tenter de compenser la mauvaise assimilation des nutriments par une surconsommation de nourriture.
Une alimentation spécifique pour un meilleur équilibre énergétique
Afin de minimiser les risques de la perte d’équilibre énergétique de l’organisme face à l’intolérance au gluten, la mise en place d’un régime spécifique s’impose. Jouant également un rôle détoxifiant pour l’organisme, il en existe de multiples et pour tous les goûts, par exemple à base de raw food, de jus de légumes ou de cuisine macrobiotique. Les bienfaits des probiotiques sur l’équilibre de la flore intestinale sont également prouvés. Certaines céréales de la famille des poacées consommées sous forme de galettes sont également recommandées car sans gluten : c’est le cas du riz et du maïs.
Privilégier les galettes de riz face à l’intolérance au gluten et aux céréales
Fabriquées à partir de grains triés, nettoyés et décortiqués, les galettes de riz soufflé offrent des caractéristiques nutritionnelles quasi identiques à celles du riz avant cuisson, en termes de protéines, lipides et glucides.
Leur faible teneur en sel et leur apport calorifique en font l’en-cas par excellence. Leur index glycémique très élevé favorise par contre un retour rapide de la sensation de faim et augmente aussi les capacités de stockage de l’organisme. Ce produit est très répandu dans le régime des personnes intolérantes au gluten.
Les vertus des galettes de maïs
Naturellement riche en fibres, le maïs est l’allié idéal des repas consommés par les individus souffrant d’intolérance au gluten. Sa faible teneur en matières grasses et en sucres est également intéressante, de même que sa concentration en vitamines et minéraux.
Les galettes de maïs soufflé, riche en protéines, en fer et en calcium constituent une excellente collation.
Antioxydant reconnu et ennemi des radicaux libres, le maïs participe également au bon équilibre énergétique d’un corps en bonne santé.
Les autres aliments sans gluten les plus répandus
Bien d’autres aliments sans gluten raviront les gourmands et les gourmets ! Voici une liste non exhaustive des produits alimentaires sans gluten :
- les viandes, les poissons et les fruits de mer,
- les œufs,
- les fruits et légumes frais, surgelés ou en conserves,
- les pommes de terre,
- les noix, noisettes, amandes,
- les graines (lin, sésame, tournesol, pavot),
- les légumes secs (soja, pois cassés, pois chiches, lentilles, haricots rouges, fèves),
- le tofu,
- le lait et tous ses produits dérivés : crème, beurre, yaourt, fromage, fromage blanc,
- les eaux minérales,
- les thés et infusions,
- les huiles, le beurre, les margarines,
- les herbes et épices fraîches ou séchées,
- le vinaigre,
- le cacao.